lundi 4 septembre 2017

Habemus Papam


Douzième long métrage du réalisateur italien Nanni Moretti, Habemus Papam a été sélectionné en 2011 au Festival du Film de Cannes.

Le pape vient de mourir et le Conclave se réunit à Rome pour élire son successeur.


Après plusieurs tour de scrutins infructueux, le choix se porte sur loe cardinal Melville qui ne figurait pas parmi les papabili.
Au moment où le cardinal protodiacre s'apprête à annoncer le nom du nouveau pontife, Melville pousse un grand cri de détresse.
La cérémonie est suspendue et le Sacré Collège se presse autour du nouvel élu qui, en plein doute, sombre dans une sévère dépression.
On appelle à l'aide un psychanalyste, le Dr Brezzi qui ne parvient pas à sortir le prélat de sa subite "crise de foi".


Quand le Pape disparait un soir, toute la Curie est en émoi et doit rassurer médias et fidèles en attendant de le retrouver.


Parcourant la ville le Saint Père fait de multiples rencontres et finalement rentre au Vatican.
Tous pensent la crise réglée, mais Melville va surprendre tout le monde en apparaissant enfin au balcon de St Pierre...


Loin d'être hostile à l'Eglise, Moretti propose un film très subtile et plein d'empathie envers son personnage qui n'est, après tout qu'un homme, qu'on affuble abusivement d'une infaillibilité qui peut s'avérer trop lourde à porter. Son humour fait merveille malgré tout et son choix des interprètes y est pour beaucoup : Michel Piccoli y compose un prélat incroyablement crédible et formidablement humain.

A voir si ce n'est pas encore fait.





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