dimanche 5 février 2017

The Voice : usine à tubes ou pépinière de talents ? - 1

Certains esprits chagrins aiment à dénigrer l'émission de TF1, The Voice, la meilleure voix.

Ils pensent que c'est une entreprise de formatage commercial et de nivellement musical par le bas.

Peut-on objectivement parler d'uniformisation en écoutant, sans a priori, les découvertes des différentes éditions de ce show.

Commençons par ceux qui n'ont pas gagné mais qui ont démarré une carrière qui s'annonce prometteuse :

Louane Emera, saison 2


Petite voix acidulée et douce, qui balance bien de la variété pop de bon goût.

Frero Delavega, saison 3

Duo de copains bordelais, mi folk mi variété : harmoniques de qualité, textes corrects.


Amir Haddad, saison 5

Variété internationale aux reflets vaguement orientaux portée par une voix chaude et dynamique.


Anne Sila, saison 4

Musique et textes travaillés mis en valeur par une voix jazzy, à la fois puissante et aérienne.


Claudio Capéo, saison 5

La gouaille de la chanson de rue sur un timbre unique, éraillé et incertain : le quotidien sublimé par une poésie simple.


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