samedi 30 décembre 2017

Mangez des légumes...

...c'est bon pour tout le corps comme en témoigne cette campagne pour une chaîne de supermarchés :




jeudi 28 décembre 2017

La Belle Vie de Sacha Distel

C'est pour illustrer le volet réalisé par Roger Vadim dans le film à sketches "Les 7 Péchés Capitaux", intitulé "L'Orgueil",


que Sacha Distel (29 janvier 1933 - 22 juillet 2004) composa en 1962 le morceau "Marina".

Il l'envoya ensuite à Duke Niles, producteur américain de son oncle Ray Ventura, célèbre musicien de jazz-band depuis les années 30.

La musique plut au chanteur Tony Bennett qui l'enregistra sur des paroles de Jack Reardon sous le titre "The Good Life".

Le succès de la chanson aux Etats Unis incita Sacha Distel à l'enregistrer à son tour en 1964 sur un texte de Jean Broussolle : "La Belle Vie".

Une version remaniée au niveau du texte parut en 1973 : les paroles se rapprochent alors de la version anglaise, qui insiste sur le besoin de dépasser la solitude pour vivre un amour véritable, en mettant en scène un couple qui éprouve cette "belle vie".

Version 1964


Version anglaise par le compositeur


Version 1973


Devenue un standard, un classique du jazz soft, "La Belle Vie" a figuré et figure encore au répertoire d'une quarantaine d'interprètes internationaux, de Frank Sinatra à Ray Charles et de Julie London à Dee Dee Bridgewater !

Un hit du jazz bien de chez nous 😊

mardi 26 décembre 2017

Les Grands Mythes


La chaîne franco-allemande ARTE s'est fait une spécialités des programmes intelligents, instructifs et originaux.
Et agréables à regarder.

C'est le cas de la formidable série "Les Grands Mythes" qui retrace en 20 épisodes de 45-50 minutes les grandes légendes de la mythologie grecque.

Mêlant habilement séquences d'animations épurées et documents iconographiques, François Busnel - le Monsieur Grande Librairie de France 5 - fait revivre tous les personnages de ces aventures légendaires.


Nous les connaissons presque tous : nous les avons côtoyés au lycée, en histoire, en philo ou en littérature.
Les dieux : Aphrodite, Hermès. Les héros : Heraclès, Persée, Oedipe...

François Busnel a le ton juste pour nous conter ces histoires : détaché sans être abstrait, littéraire sans pédanterie, sans jugement mais pas sans affect.

Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de vous replonger dans la Grèce Antique, voici deux épisodes, autour d'un dieu et d'un héros un peu moins connus :

Dionysos, l'étranger dans la ville


Bellerophon, l'homme qui voulait être dieu


lundi 25 décembre 2017

Une forêt de drôles de sapins de Noël

Pas besoin de commentaire : tout est dans le titre ! 😀













vendredi 22 décembre 2017

Kino, le rock de la Glastnost

Le groupe Kino (cinéma en russe)  s'est formé en 1981 à Leningrad autour de Victor Tsoï, son chanteur et auteur.

Le succès est de suite au rendez-vous grâce au charisme de son leader.

Ses textes reflètent le quotidien et les préoccupations de la jeunesse soviétique de l'époque.
Perstroïka aidant, Kino enregistre même un album aux Etats-Unis.

Le 15 août 1990, Victor Tsoï se tue dans un accident de la route (il se serait endormi au volant).
Fait rare, la presse officielle lui rend hommage le lendemain.

Mais le groupe Kino se sépare peu après.

"Blood type"


"Gruppa krovi"


"Pack of cigarettes"


"Pechal - Sadness"


mercredi 20 décembre 2017

The Church of Stop Shopping


André Malraux aurait proféré un de ces aphorismes dénués de sens mais qui claquent bien pour les médiacrates aculturés ; "Le 21ème siècle sera religieux ou ne sera pas !"

Pour illustrer et contrecarrer cette affirmation inepte, penchons nous sur une création religieuse de notre époque formidable.

William Talen (25 octobre 1950) a été élevé dans la culture de droite de l'Amérique de l'époque.
En réaction à l'apologie permanente de la société capitaliste, il crée au début des années 2000,
 l'Eglise de la Très Sainte Consommation.


Les préceptes de ce culte, sous couvert de promotion de la consommation effrénée, sont ironiquement dénonciateurs d'une société outrancièrement matérialiste.

D'ailleurs, le Grand Prêtre, rebaptisé Révérend Billy, a présenté des happenings dans différents rassemblements contestataires comme "Occupy Wall Street" sous la direction artistique de
Savitri D.

Voici les 10 Commandements de l'Eglise :

1-Tu n'adoreras pas d'autres dieux que la Consommation, la Publicité et la Croissance.

2-Tu ne te fabriqueras aucune idole sans avoir déjà en tête un bon plan marketing pour la vendre.

3-Tu répéteras le nom des Saintes Entreprises de manière abusive, car la foi se doit d'être instinctive plutôt que réfléchie.

4-Oublie le jour du repos; la Consommation est quotidienne.

5-Honore la fête des pères et la fête des mères, en dépensant ton salaire en Offrandes.

6-Tu ne commettras pas de meurtre qui n'ait une contrepartie financière.

7-Une Voiture tu possederas et régulièrement tu en changeras.

8-Tu ne commettras pas de vol; car la gratuité n'est pas de ce monde.

9-À Crédit tu vivras et l'épargne tu éviteras.

10-Les biens de ton voisin tu convoiteras, car l'envie est une source de Consommation.
On notera que la section française de l'Eglise de la Très Sainte Consommation est une des plus actives hors USA : ses responsables ont fait des scores honorables pour ce type de candidatures aux dernières élections municipales et législatives dans le département du Nord.

dimanche 17 décembre 2017

Marie Laforêt, les yeux et la voix d'or

Vous la connaissez sous son nom d'artiste, Marie Laforêt.
Mais la ravissante actrice et chanteuse est née Maïtena Doumenach le 5 octobre 1939 à Soulac-sur-Mer (Gironde).

Fille d'un industriel, elle s'émancipe à le fin de la guerre de son éducation religieuse pour se diriger vers la carrière artistique.
Elle remporte un concours de talents organisé par Europe N°1 en 1959 et décroche un premier rôle dans un film de Jean-Gabrile Albicoco, "La fille aux yeux d'or".
Le titre lui vaudra son surnom dans la presse people...

Je vous laisse découvrir le détail de sa carrière et de sa vie sentimentale agitée sur sa page Wikipedia.

Mon but ici est de vous faire (re)découvrir son répertoire, en particuliers les chansons les moins connues.

"Une petite ville" (paroles Vline Buggy - musique Jeff Barnell)


"Qu'y a-t-il de changé ?" (paroles Serge Lama, musique Yves Gilbert)


"Moi, je voyage"  (Marie Laforêt; Vince Tempera; Fabio Frizzi; Vanbibber)

"La cavale" (Marie Laforêt - Bernard Wystraete)


"Richard Toll" (paroles Marie Laforêt - musique Jean-Marie Leau)


"Genève, ou bien" (Marie Laforêt - Jean-Marie Leau)


vendredi 15 décembre 2017

Sport insolite : 3 - Kayak-polo

On connaissait le canoë - ou kayak - d'eaux vives ou de mer, on s'intéressera de près à une discipline encore confidentielle, le kayak-polo.

Imaginé au début des années 1970 et proposé lors du National Canoe Exhibition au Crystal Palace National Sport Center, le canoë Polo se dispute en piscine ou en eaux libres pourvu que la surface de jeu soit de 35 mètres sur 23.

Des Championnats du Monde sont organisés tous les deux ans : l'Italie détient le titre chez les hommes et la Nouvelle Zélande chez les dames.

Pour le détail des règles ont se reportera à la page Wikipedia en anglais.
Pour comprendre le jeu voici une vidéo extraite d'une compétition :


mercredi 13 décembre 2017

Maurice Williamson, avocat du mariage gay chez les kiwis

En l'an de grâce 2014, le parlement de Nouvelle-Zélande vote une loi redéfinissant le mariage, autorisant ainsi l'union des couples gays et lesbiens.

Le député Maurice Williamson, délivre alors, après l'adoption du texte déposé par sa collègue d'origine maorie, Louisa Wall, un bref discours qui va faire le tour du monde.

Alliant humour, bon sens et ouverture d'esprit, Williamson livre à l'auditoire un véritable récital d'intelligence et d'humanisme, digne d'un stand-up.

La parole est à l'honorable Maurice Williamson, MP National Party (droite) de Pakuranga :


I want to first of all congratulate Louisa Wall for this bill, the Marriage (Definition of Marriage) Amendment Bill, and I want to say that the good news about years spent in this Parliament is that you learn to deflect all of the dreadful fire and brimstone accusations that are going to happen.

I have had a reverend in my local electorate call and say that the gay onslaught will start the day after this bill is passed. We are really struggling to know what the gay onslaught will look like.

We do not know whether it will come down the Pakuranga Highway as a series of troops, or whether it will be a gas that flows in over the electorate and blocks us all in.

I also had a Catholic priest tell me that I was supporting an unnatural act. I found that quite interesting coming from someone who has taken an oath of celibacy for his whole life.

[Hon Amy Adams: “Cell-i-bacy”.]

Hon Maurice Williamson: “Cell-i-bacy”. OK, we will go with “Cell-i-bacy”. OK. I have not done it, so I do not know what it is about. I also had a letter telling me that I would burn in the fires of hell for eternity.

That was a bad mistake, because I have got a degree in physics. I used the thermodynamic laws of physics. I put in my body weight and my humidity and so on. I assumed the furnace to be at 5000 degrees. I will last for just on 2.1 seconds. It is hardly eternity. What do you think?

I also heard some more disgusting claims about adoption. Well, I have got three fantastic adopted kids. I know how good adoption is, and I have found some of the claims just disgraceful. I found some of the bullying tactics really evil. I gave up being scared of bullies when I was at primary school.

However, a huge amount of the opposition was from moderates, from people who were concerned, who were seriously worried, about what this bill might do to the fabric of our society. I respect their concern. I respect their worry. They were worried about what it might to do to their families and so on.

Let me repeat to them now that all we are doing with this bill is allowing two people who love each other to have that love recognised by way of marriage. That is all we are doing.

We are not declaring nuclear war on a foreign state. We are not bringing a virus in that could wipe out our agricultural sector for ever.

We are allowing two people who love each other to have that recognised, and I cannot see what is wrong with that for neither love nor money. I just cannot. I cannot understand why someone would be opposed.


I know how good adoption is, and I have found some of the claims just disgraceful. I found some of the bullying tactics really evil. I gave up being scared of bullies when I was at primary school.

I understand why people do not like what it is that others do. That is fine. We are all in that category.

But I give a promise to those people who are opposed to this bill right now. I give you a watertight guaranteed promise.

The sun will still rise tomorrow.

Your teenage daughter will still argue back to you as if she knows everything.

Your mortgage will not grow.

You will not have skin diseases or rashes, or toads in your bed.

The world will just carry on.

So do not make this into a big deal.

This bill is fantastic for the people it affects, but for the rest of us, life will go on.

Finally, can I say that one of the messages I had was that this bill was the cause of our drought—this bill was the cause of our drought.

Well, if any of you follow my Twitter account, you will see that in the Pakuranga electorate this morning it was pouring with rain. We had the most enormous big gay rainbow across my electorate.

It has to be a sign. It has to be a sign. If you are a believer, it is certainly a sign.

Can I finish—for all those who are concerned about this—with a quote from the Bible. It is Deuteronomy. I thought Deuteronomy was a cat out of the musical Cats, but never mind. The quote is Deuteronomy 1:29: “Be ye not afraid.”

dimanche 10 décembre 2017

Remo Forlani, plume à tout faire


Remo Forlani est un écrivain, dramaturge, critique de cinéma et télévision, homme de radio, scénariste et réalisateur français, né et mort à Paris (12 février 1927 - 25 octobre 2009).

Je l'ai connu chroniqueur sur RTL où il officiait comme critique de télévision.
J'adorais son ton caustique et acerbe et sa façon inimitable de dézinguer les programmes de la veille.

J'ai plus tard appris qu'il était aussi romancier.
Il écrivit une trentaine d'ouvrages dont une bonne partie consacrée aux chats, sa passion.

Il signa également 7 pièces de théâtre dont "Madame" qui permit à Barbara de faire sa première apparition dramatique.
En voici un extrait où on retrouve la chanteuse en compagnie du comédien Claude Titre :


Remo Forlani fut aussi l'auteur du livret de l'opéra "Lundi, Monsieur, vous serez riche", mis en musique par Antoine Duhamel :


Scénariste de la première adaptation des aventures de Tintin au cinéma, il conçut, sous la supervision de Hergé, "Tintin et le mystère de la Toison d'Or" en 1961, réalisé par Jean-Jacques Vierne.


En 1957, Chris Marker avait co-réalisé avec Alain Resnais un autre de ses scénarios, "Le mystère de l'atelier 15"


Il produit en 1973 le scénario du film de Jean-Claude Brialy, "Les volets clos" et en écrit le texte de la chanson du générique, interprétée par Nicoletta


Il passe l'année suivante à la réalisation en mettant en scène son synopsis, "Juliette et Juliette" avec Annie Girardot et Marlène Jobert.


Mais ses histoires ne finissent pas toutes sur grand écran.
Forlani propose au journal Pilote en 1966, avec des dessins de Georges Lacroix, l'histoire dejantée du Caracacouac :




Touche à tout plus ou moins brillant, Remo Forlani était surtout connu pour son humour et sa capacité d'autodérision.
Un exemple dans cet extrait d'interview télévisée menée par Pierre Tchernia :


vendredi 8 décembre 2017

Scott Listfield, "I am a poor lonesome astronaut"


Scott Listfield est né en 1976 à Boston.
Après avoir étudié l'art à l'université de Dartmouth, il rentre aux USA en 2000.

Depuis il propose des peintures dans un style hyperréaliste où il fait évoluer dans des paysages désertiques des dinosaures ou un astronaute solitaire.

C'est sur cette série que je veux attirer votre attention.

On se retrouve plongé dans un monde futur et familier, dépourvu de toute population, hormis un étrange astronaute qui parcourt une planète déserte.

Fantasme ou prémonition ? A vous de voir :
















mardi 5 décembre 2017

Le Roi Carotte, opérette potagère

Affiche originale de Henri Meyer
Au lendemain de la débacle de la guerre de 1870, la population parisienne a besoin de se détendre et de retrouver le goût de rire.

Le célèbre compositeur Jacques Offenbach s'allie au librettiste et dramaturge Victorien Sardou pour adapter un conte fantastique de l'allemand Ernst Hoffmann, paru en 1819.

D'abord proposée sous forme d'un opéra-bouffe, l'adaptation connut une modification en quatre actes mais le point commun restait une multiplication de tableaux différents, ce qui rendait la production particulièrement onéreuse.
Malgré tout, son succès dépassa les frontières et la pièce fut jouée à Londres, New-York et Vienne après Paris en 1872.
Mais le coût exorbitant du spectacle provoquant sa mise au placard dès 1877.

L'argument est très spécial :
Qu’arriverait-il si un légume accédait à la tête de l'Etat ? Un légume, certes vitaminé, mais aussi brutal, stupide et belliqueux ? Tout ensemble carotte et bâton, ce roi est autant une délirante fantaisie qu’un pied de nez à tous les potentats.

En résumé :
Fridolin, prince héritier frivole et criblé de dettes, s’apprête à épouser Cunégonde pour sa dot. Il se trouve alors chassé du pouvoir par un potager transformé en cour royale par la grâce de la sorcière Coloquinte. Celle-ci fait d’une carotte un roi, le Roi Carotte, que tous voient comme un prince charmant alors qu'il n'est qu'un imbécile. De péripéties en catastrophes, le Roi Carotte redevient légume tandis que Fridolin fait son grand retour, acclamé par le peuple, avant de s'unir à la la douce Rosée du Soir.

L'Opéra de Lyon a eu la brillante idée de sortir cette oeuvre de l'oubli, en la recréant, pour la première fois depuis 1877 pour les fêtes de Noël 2015.
Une mise en scène modernisée et inspirée par le burlesque cinématographique en a assuré le succès.




dimanche 3 décembre 2017

Meurtres au Paradis ou Caraïbe Yard

Nos amis britanniques font montre d'un certain savoir faire depuis longtemps quand il s'agit de concevoir, produire et réaliser des séries policières un peu originales.


Meurtres au Paradis - Death in Paradise en vo - ne déroge pas à la règle.

L'idée a été inspirée à Robert Thorogood par un fait divers advenu en 2007 à la Jamaïque lors de la Coupe du Monde de cricket - l'entraîneur de l'équipe du Pakistan a été retrouvé mort de façon étrange laissant penser à un homicide; l'homme étant britannique, Scotland Yard dépêcha un enquêteur sur place qui conclut à une mort naturelle.

La série est diffusée pour la première fois sur BBC One le 25 octobre 2011.
En France c'est France 2 qui la propose en inédit à partir de juillet 2013, puis les saisons sont reprises régulièrement sur France Ô.

Elle a été tournée en Guadeloupe, dans la bourgade de Deshaies et compte à ce jour 7 saisons complètes de 8 épisodes de 52 minutes chacune.
Une huitième saison est annoncée pour 2018.

La petite île des Antilles de Sainte-Marie, dominion franco-britannique, est confrontée à des affaires criminelles plus complexes qu'il n'y parait.
L'équipe d'enquêteurs de la gendarmerie locale, dirigée par le Commandant Selwyn Patterson (Don Warrington) se doit de les démêler et procéder à l'arrestation des coupables.
Dans le premier épisode, l'inspecteur-chef Richard Poole (Ben Miller), un londonien bon teint, tatillon et réfractaire à la vie sous les tropiques, est envoyé pour enquêter sur l'assassinat de son prédécesseur.
Grâce à l'aide du sergent Camille Bordey (Sara Martins) et des agents Fidel Best (Gary Carr) et Dwayne Myers (Danny John-Jules), il mène à bien la mission et petit à petit se résout à poursuivre sa carrière sur l'île.

Pour des questions de distribution, les membres de l'équipe changent :
A partir de la saison 3, Richard Poole cède la place à l'inspecteur-chef Humphrey Goodman (Kris Marshall), distrait et maladroit mais prenant franchement goût à son nouveau lieu de vie et surtout capable de fulgurances géniales pour résoudre les enquêtes.
La saisons suivante voit le départ de Camille puis de Fidel, remplacés par Florence Cassel (Joséphine Jobert) et J.P.Hooper (Tobi Bakare).
Avec la fin de la saison 6, nouveau changement de détective et apparition de Jack Mooney (Arlan O'Hanlon) pour diriger l'équipe.
Deux autres personnages agrémentent les épisodes : Catherine Bordey (Elizabeth Bourgine), la mère de Camille, gérante d'un café-restaurant et Harry, un lézard vert qui squatte la maison de l'inspecteur-chef et devient progressivement un animal de compagnie.

Les énigmes sont très classiques bien que souvent tortueuses et alambiquées : tous les témoins sont des suspects potentiels et à la fin, l'inspecteur-chef réunit tout le monde pour dévoiler les tenants et aboutissants de l'affaire.
La trame policière des épisodes tient beaucoup à Hercule Poirot, Jessica Fletcher ou Adrian Monk.

C'est le décalage entre les différents inspecteurs anglais et le quotidien des Antilles, la différence entre les mentalités et les références des protagonistes, superbement soulignés par un humour très british qui fait le sel principal de la série.

On se dépayse pendant une petite heure, en tentant de résoudre une intrigue policière, avec le sourire.
Ca ne se manque pas !

Bande annonce française


Bande annonce en version originale


Extrait de la saison 3



vendredi 1 décembre 2017

Liberland, micronation libertaire


La guerre de désintégration de la Yougoslavie a donné lieu à une situation ubuesque.

Le long de la frontière entre la Croatie et la Serbie on ne compte pas moins de 8 enclaves, plus ou moins grandes, disputées et revendiquées par les deux Etats.

Mais une, localement connue sous le nom de Gomja Siga, large de 7 kilomètres carrés, n'est réclamée par aucun des deux !


C'est ainsi que le 13 avril 2015, un citoyen tchèque, militant d'un parti libertaire, proclame l'indépendance de ce petit territoire et le baptise Liberland.

Vít Jedlička - c'est son nom - s'auto désigne Président et appelle tous les volontaires du monde entier à le rejoindre pour donner vie à ce nouvel état.

3000 personnes répondent favorablement mais hélas, l'humour est la chose la moins partagée dans cette région du monde et les gardes frontières de Croatie comme de Serbie sont d'accord au moins sur une chose : empêcher la concrétisation de ce projet !

Pourtant l'idée était intéressante : pas de lois ni d'impôts ! Les citoyens payent ce qu'ils veulent s'ils le veulent. Le but est de créer un Etat minimal et libre.
Selon le site officiel, on apprend que ceux qui désirent être des citoyens de Liberland devront "avoir du respect pour les autres peuples et respecter les opinions des autres, indépendamment de leur race, de l'origine ethnique, de leur orientation sexuelle ou de leur religion. Ils auront le respect de la propriété privée, de ce qui est intouchable, et ne seront pas communistes, ou néo-nazis, ou revendiquant tout autre passé extrémiste, et n'auront pas été puni pour des infractions criminelles passées. 

Alors quel avenir pour ce petit pays dont personne ne voulait et dont la création fait l'unanimité contre lui ?
Les utopies ne sont décidément pas de ce monde et de ces temps...

La devise était sympa : "To live and let live" !
Tant pis !


mercredi 29 novembre 2017

Les fruits savoureux de Mango

L'amateur français de chanson italienne ne connait souvent de la variété transalpine que Toto Cutugno ou Umberto Tozzi. Parfois Adriano Celentano voire Eros Ramazzotti.

Dommage d'ignorer un artiste, musicien et compositeur comme Giuseppe Mango.

Plus connu sous son seul patronyme, il est né le 6 novembre 1954 à Lagonegro.

Bercé par la soul et le hard rock il ne s'interesse à la musique italienne qu'à l'issue de ses études à l'Université de Salerne, en emménageant à Rome.
C'est là qu'il publie son premier album en 1976.

Il participe plusieurs fois au Festival de San Remo et produit 16 albums studio jusqu'au 7 décembre 2014, où, en plein concert à Policoro, il est victime d'une crise cardiaque fatale.

Ses chansons ont été qualifiées par la critique comme ayant renouvelé la musique populaire italienne, alliant pop, folk et world music.

Plusieurs titres ont été repris par des artistes étrangers comme Hélène Segara ou Leo Sayer.

Son titre le plus célèbre, "Oro" (1984)


"Nella mia citta" (1990)


"Amore per te" (1999)


"La rondine" (2002)



"Lei verra" (1995)


lundi 27 novembre 2017

Stock Bar de Montréal : hommes pour hommes

Une des spécificités de la métropole québécoise qui attire des gays de tous les pays du monde, ce sont les spectacles de stip-tease masculin !

Dans "Le Village", haut lieu de la gaytude de Montréal, plusieurs établissement proposent des shows de garçons qui se dénudent intégralement pour un public essentiellement masculin.

Le plus célèbre - et le seul qui publie des vidéos sur le web - c'est le Stock Bar.

Situé au numéro 1171 de la rue Sainte Catherine Est, le Stock Bar accueille chaque soir son lot de gays amateurs de beaux mecs pas trop pudiques et surtout pas frileux.

Toutes les variétés de complexion, de taille, de cheveux sont représentées.
Seuls points communs, la musculature quasi parfaite et l'absence presque totale de pilosité.

Sur la scène, face aux clients assis devant leur Molson ou leur Labatt, les stripteasers se présentent à deux reprises : la première fois, ils se déshabillent jusqu'au sous-vêtement (slip ou boxer) et sont remplacés par un autre jeune homme qui lui en est à son second numéro.
Cette fois, c'est le nu intégral et souvent assorti d'une érection triomphante.
Petite danse érotico-acrobatique et place au suivant.

Le spectateur séduit peut s'offrir une session privée dans un salon discret.
Là, le danseur se trémousse pour lui seul, moyennant finance, mais attention : interdiction absolue de toucher !

Tous les mercredis, les dames sont admises et peuvent se rincer l'oeil aussi.

Lieu incontournable pour la communauté homosexuelle, pour les solitaires comme pour les couples ou les groupes d'amis, le Stock Bar - comme ses confrères et concurrents - permet de passer de bien agréables soirées.




samedi 25 novembre 2017

Philippe Caza, l'imaginaire fantastique


Philippe Caza (né Cazaumayou) a vu le jour à Paris le 14 novembre 1941.

Il est issu d'une lignée d'artistes : père caricaturiste sportif, mère professeur de dessin et elle même fille et petite-fille de peintres.

Apprenti affichiste dès 18 ans, Caza s'établit comme graphiste publicitaire indépendant. Il le sera pendant 10 ans avant de s'orienter vers la bande dessinée et l'illustration de science fiction.

Influencé par Jean-Claude Forest, il publie dans les années 70 Kriss Kool une bédé psychédélique :






A partir de 1974 il signe différentes illustrations de romans de SF pour la collection J'ai lu.

Les voies d'Anubis
Le robot qui rêvait

Ose

Les robots de l'aube

Collaborant aux magazines Métal Hurlant et Pilote, il réalise des histoires courtes fantastiques et oniriques : comme "Sanguine"







ou "Le cailloux rouge"






De 1989 à 2008, Caza se concentre sur une vaste saga, Le Monde d'Arkadi, dont il signe le scénario et les dessins des 9 volumes :






Philippe Caza collabore en 1987 avec René Laloux à la réalisation du dessin animé "Gandahar" d'après le roman de Jean-Pierre Andrevon



puis au scénario et à la conception des images de "Les Enfants de la Pluie" de Philippe Leclerc, adapté de Serge Brussolo en 2003


Cet artiste multiforme est aussi un illustrateur de génie comme en témoignent ces toiles :