mercredi 30 mai 2012

Darwin Awards

Wendy Northcutt s'ennuyait dans son université de Stanford, aussi elle collectionnait les articles relatant les faits divers insolites et hors norme.
Elle les diffusait à ses amis et décida finalement de les répertorier sur un site internet et de décerner, chaque année, un prix un rien macabre, les Darwin Awards.
Il s'agit ni plus ni moins d'honorer ceux qui, par leur bêtise, ont allégé le patrimoine génétique de l'humanité en disparaissant dans des circonstances ridicules et tragiques.

Quelques exemples ? Un lot de morts incroyables de stupidité relevées au cours de ces dix dernières années.

Sur la route du paradis (7 Mai 2000, Italie)
Un jeune couple a été tué dans un accident de voiture peu banal à Chieti ce week-end. Germano et Francesca ont été découverts quasiment nus et les enquêteurs supposent qu'ils étaient en train de faire l'amour dans leur petite Fiat, tout en roulant à 130 km/h sur les routes des Abruzzes. Les jeunes Italiens utilisent souvent leurs véhicules pour y pratiquer un sexe que leurs parents leur interdisent avant le mariage. Mais ce couple a mystérieusement choisi l'amour à grande vitesse sur des routes de campagne. Germano a perdu le contrôle de la voiture dans un virage et l'homme de 27 ans et sa partenaire de 20 ans ont été tués sur le coup.


Miction fatale
Un des candidats en 1997 était un homme qui monta en haut d'un pylône dans le Connecticut, avec 6 canettes de bière, après s'être disputé avec sa fiancée. Ayant vidé cinq canettes, à 20m du sol, il éprouva le besoin de vider sa vessie mais ayant la flemme de redescendre, il décida donc de le faire sur place. L'inconvénient de l'électricité, c'est qu'il n'est pas nécessaire de toucher le fil pour s'électrocuter, surtout avec des lignes de 115 000 volts. De plus, l'urine se trouve être un excellent conducteur d'électricité. Dès qu'il commença à uriner, l'électricité remonta le jet jusqu'aux organes génitaux et le fit tomber de sa perche. Ayant décelé une baisse momentanée de tension sur la ligne, la compagnie d'électricité dépêcha sur place un dépanneur. En arrivant, il trouva un homme mort au pied du pylône, avec de la fumée qui sortait de sa braguette ouverte et en haut une canette de bière.

Les armes à feu, c'est dangereux, le preuve :
1. San Jose Mercury News : Un homme matraquait le pare-brise de la voiture d'une ex-fiancée avec un fusil. Une balle partit et le tua net.
2. Hickory Daily Record Ken Charles Barger, 47 ans, se tua quand le téléphone le réveilla à son domicile de Newton, N.C. En pensant attraper le combiné, il empoigna son Smith & Wesson 38 Special, et se tira une balle dans l'oreille. 

 3. Sylvester Bridel, Jr, 26 ans est mort en février 1998 à Selbyville, en gagnant son pari avec ses amis comme quoi il n'oserait pas mettre un revolver rempli de 4 balles dans sa bouche et tirer... 

 4. 28 Février 2000, Texas Un jeune texan apprit à son dépens que la roulette russe ça ne marche pas avec un pistolet semi-automatique de 45 mm. En effet sur les pistolets à barillet, il est possible d'avoir plusieurs chambres vides alors qu'un pistolet semi-automatique met forcément la balle dans la première chambre vide. Rashaad avait 19 ans quand il annonçat à ses amis son jeu idiot. Il se tira une balle dans la tète devant eux.... 


Le poulet egyptien


Le Caire, Egypte, 31 Août 1995 - Six personnes se sont noyées lundi, dans le sud de l'Egypte, alors qu'ils tentaient de sauver un poulet qui était tombé dans un puits. Un fermier âgé de 18 ans fut le premier à descendre dans le puit d'une profondeur de 60 pieds (18 m). Il s'est noyé, apparemment après qu'un courant de fond l'ait entraîné dans le fond de l'eau. La police raconte que sa soeur et ses deux frères, aucun ne sachant très bien nager, descendirent l'un après l'autre pour l'aider, mais ils se noyèrent aussi. Deux fermiers âgés vinrent ensuite pour aider, mais ils furent aussi engloutis par le même courant de fond. Les corps des six malheureux furent extraits du puits dans le village de Nazlat Imara, à 240 miles (386 Km) du Caire. Le poulet en fut aussi sortit, il survécut. 

Le grand saut
Toronto, 1996 : Un notaire de 39 ans, Garry Hoy, tomba du 24e étage de l'immeuble Bank Tower à Toronto en démontrant la solidité des vitres à des étudiants. Son coup d'épaule brisa la vitre et il passa à travers.

lundi 28 mai 2012

Viva l'Italia

Plutôt qu'un défilé de photos de mes récentes vacances transalpines, je vous propose une petite vidéo de mon crû : une chanson de Francesco de Gregori illustrée par mes modestes clichés !
En attendant une suite...

vendredi 25 mai 2012

Arrested development

La raison sociale de ce blogue, c'est que la curiosité est une qualité !
La preuve, cette série télévisée.
Parce que le dvd était en promo à la FNAC, j'ai lu le dos du coffret et je l'ai acheté, convaincu par le résumé que cette histoire pouvait être intéressante.

Arrested Development (en québécois, "Les Nouveaux Pauvres") est née en 2003 aux USA, sur une idée de Mitchell Hurwitz pour la chaîne Fox.
Le début de l'intrigue a un air de déjà vu : Michaël, un jeune avocat, veuf et père d'un garçon de 13 ans, lassé de l'égoïsme de ses proches, décide de quitter la Floride pour s'installer en Arizona, d'autant que son père a choisit de confier son groupe financier à son épouse alors qu'il estimait mériter cette place.
Mais, la veille de son départ, le pater familias est arrêté pour corruption, abus de biens sociaux et fraude fiscale. Les revenus de la société sont bloqués.
Michaël accepte de rester pour aider son père et épauler sa famille, dont les membres, tous plus déjantés et psychopathes soft les uns que les autres, ne sont pas habitués à se coltiner aux difficultés de l'existence, surtout financières.
Et les découvertes concernant les turpitudes du papa vont s'accumuler et bouleverser la vie du héros qui va devoir maitriser son troupeau d'inadaptés sociaux tout en affrontant les autorités...et les anciens associés de son géniteur !

C'est le traitement du scénario qui fait la différence : toutes les situations sans exceptions, sont traités avec humour voire loufoquerie et dégénèrent invariablement en burlesque hilarant ! des dialogues percutants et irrésistibles, un montage nerveux et inventif - un mixe de reportage et de collage façon "CSI" - et des acteurs dynamiques en font un spectacle très réjouissant.

Hélas, il semble que ce style d'humour fonctionne mieux en Europe qu'aux States ! L'audience ne suit pas et la Fox réduit le nombre des épisodes des saisons 2 et 3 puis annule la série en 2006.
En dépit de 6 Emmy Awards en 2004-2005 et un Golden Globe pour Jason Bateman, l'acteur principal,
"Arrested Development" s'arrête après seulement 53 épisodes de 21 minutes.
Un espoir pourtant, le réseau Netfix a acquis les droits en 2011 et commandé une 4ème saison de 10 épisodes pour 2013 !


mardi 22 mai 2012

Le Cid Flamenco

Au cours de vos études, au collège, vous avez certainement transpiré sur des extraits de pièces de théâtre classique.
Et dû apprendre par coeur au moins une tirade.
Petit retour aux sources :

Les souvenirs reviennent ?
Cette adaptation d'une légende hibérique par le dramaturge normand Pierre Corneille en 1637 est un double classique, de la scène et de l'éducation.


C'est en 1998 que son compatriote rouennais, Thomas Le Douarec (1970),


propose une version particulière de la pièce : remise dans son contexte andalou, l'histoire de développe sur fond de flamenco...


Gros succès critique et publique et plusieurs tournées s'en suivent.
Je vous laisse déguster le début de la pièce et vous invite à vous rendre sur Youtube pour la suite...

vendredi 18 mai 2012

Musée en musique

Un petit clip sympathique : amusez vous à reconnaitre les tableaux évoqués et appréciez la zique...


mardi 15 mai 2012

Ragnar Kjartansson


Ragnar Kjartansson , né à Reykjavyk en 1976, est un touche à tout islandais qui ne laisse pas indifférent.
Génie iconoclaste pour les uns, imposteur habile pour les autres...
Musicien et chanteur,



Photographe, qui immortalise ses amis et se met en scène lui même,












 c'est aussi un adepte des happenings déjantés comme la représentation de sa Symphonie n°1,


Alors que penser de cet artiste multiple ? Je vous laisse à vos réflexions et à votre appréciation...

samedi 12 mai 2012

Retour chez Francis Blanche

Je voulais consacrer un second article à cet artiste-poète un peu injustement oublié aujourd'hui.
Francis Blanche était d'abord un  humoriste qui a fait les beaux jours de la radio des années 50-60.
Un exemple de ses canulars téléphoniques, "Le Cours Sautereau"


C'était également un parolier remarquable (je vous ai déjà fait découvrir sa plume avec "Les Cloches de Lisbonne") voici un autre aperçu de son talent qu'il écrivit, sur une musique de Gérard Calvi, pour Edith Piaf, "Le Prisonnier de la Tour" :


Mais, et pour moi c'est surtout, un délicat poète et je vous livre trois extraits de son recueil "Mon oursin et moi" paru en 1973 peu avant sa disparition:

Vos nom, prénom

Ne cherchez pas à lire mon nom sur mes papiers
J’ai lavé mes empreintes et j’ai perdu mon âge,
Appelez-moi fumée, appelez-moi nuage,
Laissez le reste en blanc sans rien me demander.
Je n’ai jamais volé que mes instants de chance,
Je n’ai jamais tué que le temps qui passait,
Mes poches sont percées, mais je garde en secret
Le coquillage bleu du fond de mon enfance.
Vous n’avez pas le droit de prendre mes bretelles
Ouvrez-moi cette porte, rendez-moi mes lacets !
Je n’ai rien demandé, simplement je passais;
Si je n’ai pas de nom, c’est que nul ne m’appelle.
Je suis très bien ainsi, laissez-moi m’en aller,
Je ne mendiais pas, n’étais même pas ivre
Et s’il faut à tout prix mettre un nom sur vos livres
Appelez-moi nuage, appelez-moi fumée.

J'ai rêvé ma vie...

J’ai rêvé ma vie,
Les yeux grands ouverts,
Me suis réveillé
Quand c’était l’hiver.
La neige était là
Les cieux étaient gris,
Le vent était froid.
Je n’ai pas compris !
Mes beaux soirs d’avril
Que j’avais rêvé
Où donc étaient-ils ?
J’en aurais pleuré !
Faites moi plaisir,
Commencez sans moi,
Laissez moi dormir,
J’étais fait pour ça…

Mon oursin et moi

Un oursin dans mon poing fermé
j’ai serré les poings sans rien dire
et je crois qu’on a bavardé
et je crois que j’ai pu sourire

Sourire à Pierre à Paul à Georges
à Marie-Christine à Thomas
avec ce sable dans la gorge
et ce caillou dans l’estomac

Cache donc tes mains sous la table
ça n’est pas joli tout ce sang
et pour faire passer le sable
bois donc ce whisky qu’on te tend

Merci monsieur merci madame
(ô les bons principes reçus !)
Dans ta poche tu fourres ton âme
avec ton mouchoir par-dessus

Bravo… tapons-lui sur l’épaule
ce garçon est vraiment très bien
il réussit à être drôle
avec un oursin dans la main !

mercredi 9 mai 2012

Tarzan de la jungle

Je ne vous présenterais pas John Clayton III, lord Greystoke.
Vous le connaissez mieux sous son nom de jungle, en idiome singe, "Tarzan".


Son véritable père, c'est Edgar Rice Burroughs (1875-1950)


qui publia en 1912 le premier opus de la série qui en comptera 26 dont un posthume (1995) terminé par Joe Lansdale.


Dès 1929, le dessinateur Harold Foster illustre les aventures de Tarzan.
Mais c'est Burne Hogarth qui, de 1937 à 1950, immortalisa le personnage dans des planches devenues cultes.




78 films, 10 séries télévisées dont 6 animées en ont été tirées.
Pour moi, la meilleur adaptation cinématographique demeure celle de Hugh Hudson en 1984 avec Christophe Lambert :



En 1999, les Studios Disney confient à Kevin Lima la réalisation d'un long métrage d'animation.


Le film est émaillé de chansons signées Phil Collins.
En 2004, la production "live" voit le jour sur scène.


Je ne sais pas pourquoi, j'ai un faible pour la version néerlandaise, avec Chiara Borderslee et Ron Link :

mardi 8 mai 2012

En route vers le 2000ème article et au delà...

Voilà, nous y sommes : j'ai posté hier le millième article de ce blogue.
Je vous avoue avoir envisagé ces dernières semaines que ce serait le dernier.
Pour deux raisons principales :
Un nouvel outil de Blogspot m'a permis de constater que les pages les plus visitées ne sont pas celles dont j' étais le plus fier et qui me tenaient le plus à coeur.
Loin s'en faut !
La seconde, c'est que la tenue de ce blogue me prend trop de temps !
La recherche de sujets, la collecte de documents illustratifs m'ont fait passer des heures devant mon écran.
Quand, un jour, je me suis rendu compte que j'avais sacrifié une belle journée ensoleillée à la préparation d'articles à venir, j'ai pris conscience de mon aliénation.
Alors restaient les quelques abonnés et les amis qui suivent régulièrement mes chroniques même s'ils ne postent pas obligatoirement de commentaire.
A ce propos je voudrais remercier Dominique Savignard pour son éclairage sur Minako Honda; Manuella Vallelian qui, en dépit de ma légèreté, m'a autorisé à conserver ses clichés de Sébastien Santamaria; Edwige Leprin pour m'avoir remercié de m'être intéressé à ses peintures; Hugues de Courson pour son bref commentaire qui m'a fait très plaisir; et à Desireless pour son affectueuse invitation à la rejoindre sur Facebook.
Sans oublier les quelques anonymes qui ont contribué à faire vivre ce catalogue culturel.
Alors, pour tout ça, je continue.
Et puis, j'ai encore des sujets en réserve, même s'ils ne seront que peu fréquentés.
On continue, mais à un autre rythme : ce sera d'avantage au gré de mes envies et de mes disponibilités.
Disons, deux articles par semaine, trois maximum.
En comptant sur votre fidélité, je vous dis à bientôt.

samedi 5 mai 2012

1000ème article : Les Farfadais

Les Farfadais est une troupe de cirque moderne acrobatique créé par les frères Stéphane et Alexandre Haffner.
D'origine franco italienne, Stéphane est d'abord gymnaste et acrobate. Repéré dans des spectacles de rue et sur les plateaux de la télévision italienne, il fonde la compagnie en 1996 après des études de stylisme qui lui permettent de créer les costumes et les décors.


C'est avec son frère Alexandre qu'il perfectionne les numéros de la troupe : ce dernier, alpiniste et titulaire d'une formation de designer, confectionne les machines de la troupe et contribue à la création des décors.
Ses talents d'acrobate en font un partenaire complet des performances scéniques.


Les deux frères sont rejoints par Emiliano Simeoni, un danseur classique et chorégraphe italien qui rencontre Stéphane par hasard sur un plateau télé.
Les Farfadais sont maintenant une troupe mondialement célèbre et qui délivrent un peu partout des numéros...bluffants ! Témoin, cette bande annonce de "Mana"


Et ce petit chef d'oeuvre homo-érotique : "Fontaine"

jeudi 3 mai 2012

Le Divan

Le 4 avril 1987 voit la naissance d'une nouvelle émission de télévision : "Le Divan".
FR3 (aujourd'hui France 3), inaugure une série d'entretiens inspirés des consultations chez un psychanalyste.
L'invité est allongé sur un divan (d'où le titre) et répond aux questions toujours plus intimes et personnelles de l'animateur-analyste, Henry Chapier (né le 14 novembre 1933 à Bucarest).
Son style d'interview mêlant respect, pertinence et profondeur, alliés à une pointe d'humour était magnifié par sa voix si particulière.
Jusqu'en 1994, Henry Chapier recevra plus de trois cents invités, alternant artistes, intellectuels, sportifs et politiques.
En voici un extrait, avec la chanteuse Amanda Lear :

mardi 1 mai 2012

Au bois de Chaville

Autrefois, il n'y avait pas de comiques. Ni d'humoristes.
Il n'existaient que des "chansonniers", des artistes qui ironisaient en chanson sur les travers de la société et les défauts de leurs contemporains, dans lesquels ils s'incluaient d'ailleurs, ne s'estimant pas meilleurs que leur auditoire.

Pierre Destailles était l'un d'eux.
Né dans le 4ème arrondissement de Paris le 16 mai 1909, il était aussi comédien et tint de nombreux seconds rôles au cinéma et à la télévision.
Il assura également des participations toujours appréciées dans les programmes de variété comme ceux de Jean Nohain ou Henri Spade.
Il s'est éteint le 31 mars 1990 aux Clayes-sous-Bois au terme d'une carrière de près de 40 ans.

C'est en 1953 - année grandiose s'il en est - qu'il composa cette délicieuse rengaine, tout en tendresse et en poésie, empreinte d'une délicatesse et d'un esprit comme on n'en fait plus.
Un hymne à la paternité et à l'amour tout simple : "Tout ça parce qu'au Bois de Chaville y avait du muguet..."